Fizahan-teny

Ohabolana : kiady

Ohabolana 1Mitsangam-poana toa kiady. [2.165 #818, 2.415 #5710, 2.558 #2500, 2.653]
Dikanteny frantsayÊtre debout sans rien faire comme un épouvantail. [2.165]
Se dresser inutilement comme un poteau disant un interdit. [2.415 #5710]
Fanazavana frantsaySe disait souvent des gens pauvres et oisifs qui portaient de beaux vêtements. [2.415]

Ohabolana 2Mpanalo aho, fa tsy tompon' ny teny ; kiady aho, fa tsy tompon' ny saha. [2.415 #3411]
Dikanteny frantsayJe suis entremetteur et non pas maître de l' affaire ; je suis le poteau surmonté de paille qui garde et protège le champ et non le propriétaire. [2.415 #3411]
Fanazavana frantsayParoles dites par les gardiens, les intendants et les chargés d'affaires. [2.415 #3411]

Ohabolana 3Natsangako kiady, nazerany, nalahatro vato, nakorontany, koa veloma ry tantely lava, masina ry tantely fohy, fa lany haika izaho havanareo. [2.558 #2771]
Natsangako kiady, nazerany ; nalahatro vato, nakorontany; veloma, ry tantely lava; masina, ry tantely fohy, fa lany haika aho. [2.653 #2097]

Ohabolana 4Ny tsara sarotro tsy mba lena, ny tsara kiady tsy mba hanin' omby voly. [2.415 #820, 2.653]
Dikanteny frantsayCelui qui est muni d' un bon capuchon n' est pas mouillé, celui dont la propriété est protégée par un bon poteau de défense n' a pas ses champs dévastés par les boeufs. [2.415]
Fanazavana frantsayOn n' a rien à craindre quand on possède un bon protecteur. [2.415 #820]

Ohabolana 5Ny varavarana anton' ny trano, ny vavahady anton' ny vohitra ary ny kiady anton' ny saha. [2.558 #3358]
Ny varavarana no anton' ny trano, ny vavahady no anton' ny vohitra, ny kiady no anton' ny saha. [2.415 #242, 2.974 #17, 2.165]
Dikanteny frantsayLa porte est la protection de la maison, le portail celle de la ville et de son fossé, le poteau de défense celle de la campagne plantée d' arbres. [2.415 #242]
La porte garde la maison ; l’entrée du fossé garde le village; la borne rustique garde le champ. [2.974 #17]
Sans portes il n' y a pas de vraie maison; sans portail, il n' y a pas de village; sans perche (de défense) il n' y a pas de champ. [2.165]
Fanazavana frantsayCe proverbe se disait à l' honneur du souverain, des seigneurs et des chefs de famille, représentés par ces comparaisons ; il signifiait aussi que chacun a son protecteur et son guide. [2.415 #242]
Pour prendre possession d' un terrain, on y plante une perche avec une poignée d' herbe au bout, et c' est ce qu' on appelle un "kiady"; le "kiady", dans un champ ou sur un chemin, marque aussi une défense, et par extension, ce mot signifie: protecteur, bouclier, sauvegarde. [2.165]

Ohabolana 6Raha papango no maty, mifaliahavanja ny akoho, fa raha olo-manga no lasa, very kiady ny madinika (na manganohano ny madinika). [2.558 #236]

Ohabolana 7Tsy miteny fa mahatahotra ohatra ny kiady. [2.558]
Tsy miteny ka mahatahotra, toy ny kiady. [2.415 #693, 2.653 #3552]
Dikanteny frantsaySans parole et cependant redoutable, comme le bâton surmonté d' une touffe d' herbe qui sert à marquer une défense ou une prise de possession. [2.415 #693]
Fanazavana frantsaySe disait des chefs qui ne parlaient pas, mais dont la présence suffisait pour mettre une affaire en train. [2.415 #693]

Ohabolana 8Voly vita kiady ka sarotra atao hitsin-dalana. [2.558]

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